April 18, 2025
Wealth Management

La Ministry of Health Employees Union monte au créneau


■ Des membres de la Ministry of Health Employees Union, dont le président Amarjeet Seetohul (au centre), étaient face à la presse hier.

Que l’on trouve des remèdes et vite… pour les employés qui travaillent dans le domaine de la santé publique. Face à un ras-le-bol qui mènerait certains médecins et infirmiers, entre autres, en situation de burn-out, la Ministry of Health Employees Union (MHEU) a tenu une conférence de presse à son siège situé au troisième étage de la Jade Court, à Port-Louis, hier. Parmi les trois thèmes à l’agenda : l’absence de reconnaissance, comparé aux autres pays, envers les victimes ayant péri dans l’exercice de leur fonction lors de la pandémie de Covid-19 ; le manque considérable de personnel dans les hôpitaux et autres centres de santé publics à travers le pays, et le non-paiement des heures supplémentaires depuis environ dix mois.

Revenant sur ces héros qui sont tombés sur le front, Amarjeet Seetohul, le président de la MHEU, a dit estimer qu’il serait temps qu’un vrai hommage leur soit rendu et qu’un mémorial, en guise de remerciement pour le travail qu’ils ont accompli au prix de leur vie durant la pandémie de la Covid-19, soit érigé afin que leurs noms ne soient pas oubliés. De plus, l’État, a-t-il dit, devrait enfin songer à consoler leur famille en les décorant à titre posthume.

Autre point abordé lors de la conférence de presse : l’acute shortage of heath care workers. Selon la MHEU, la raison du manque criant de personnel est directement liée au fait des nombreux développements infrastructurels qui ont eu lieu après chaque Budget, année après année, sans qu’il n’y ait jamais eu de provision faite pour assurer le recrutement et la formation de nouveaux batch de personnel. Pour Amarjeet Seetohul, il s’agit, certes, d’une bonne initiative de construire de nouveaux hôpitaux, dispensaires ou health centres, sauf que ce n’est pas le bâtiment qui travaille mais le personnel.

«C’est bien d’avoir des infrastructures, mais ça serait encore mieux d’avoir le personnel pour donner les soins et assurer le service. Ladministrasion pa pe kone kot pou met latet pou gagn dimounn pou travay sitan ena shortage. La situation actuelle découle du fait d’avoir puisé dans le personnel existant sans en recruter d’autres et cela affecte de plus en plus la qualité des services. Plus encore, le manque d’effectif affecte et impacte le personnel actuel. Cela fait augmenter, avec raison, les sick leaves car les employés sont épuisés et certains arrivent même au bord de la dépression. L’an dernier un cas de burn-out avait été rapporté par l’union mais le ministère avait refusé d’enquêter», a-t-il souligné.

Le président de la MHEU est allé encore plus loin en déclarant que ce manquement pourrait être à l’origine du phénomène de montée de violence entre les médecins, les infirmiers et les patients dans les hôpitaux mauriciens. Ce manquement pourrait également expliqué les cas de négligences alléguées. Il a cité le ratio infirmier-patient qui s’établit actuellement à 1-10 contrairement à la norme des six patients par infirmier.

Pour conclure, Amarjeet Seetohul, est revenu sur le problème du paiement des heures supplémentaires auquel est confronté les employés depuis environ dix mois, en plus de devoir eux-mêmes pallier au manque d’effectif. «Dimounnla telma li fatigue, li nepli prodiktif ek lorla kan li retourn so lakaz, li nepli kapav ena enn lavi sosial normal e an plis li pa gagn so du. So mantal kouma pou ete?»



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