July 19, 2025
Technology

Les géants de la tech face aux régulations européennes : un frein …


C’est un refrain régulier dans la bouche des géants américains de la tech.

Les règlements européens viennent brider l’innovation et retardent le déploiement de nouvelles fonctionnalités sur le territoire de l’Union européenne, disent-ils.

Et Kyle Andeer, vice-président des affaires juridiques d’Apple, vient d’en remettre une couche rapporte le Wall Street Journal. 

Retard de fonctionnalités

Le constructeur travaille actuellement le développement d’iOS 26, actuellement en beta et dont la sortie est attendue pour la fin d’année. Mais le règlement sur les marchés numériques (DMA) pose des problèmes au constructeur. Il dit ne pas être sûr de pouvoir proposer l’ensemble des nouvelles fonctionnalités de son OS aux utilisateurs européens.

Apple prend l’exemple d’une nouvelle fonctionnalité de son application Maps, censée recenser les lieux visités par l’utilisateur.

A ses côtés, Google tient le même discours. Mais cette fois-ci la complainte porte sur les changements imposés par la Commission Européenne à ses outils de comparaison de prix, explique Reuters. Pour Google, la Commission doit définir clairement ses exigences et les changements à apporter à ses services afin de permettre à la société de proposer des services conformes à la réglementation.

Enquêtes en cours

Apple comme Google en veulent donc au DMA. Et cela peut se comprendre. Les deux sociétés américaines font l’objet d’enquêtes de la Commission européenne sur leur respect des obligations imposées par le texte. De quoi se mettre sous le coup d’importantes sanctions.

Apple est notamment soupçonné par la Commission de ne pas ouvrir suffisamment son écosystème aux concurrents. Il a imposé plusieurs changements au constructeur américain pour le pousser à ouvrir les portes de son App Store à des éditeurs tiers.

Apple assure que ces mesures vont remettre en cause la sécurité de ses utilisateurs, en ouvrant la porte à des éditeurs malveillants ou qui ne respectent pas les standards d’Apple en matière de protection de la vie privée.

Google, de son côté, est visé par une enquête de la Commission européenne, qui soupçonne Google de favoriser ses propres produits dans ses comparatifs et de ne pas laisser une place suffisante à ses concurrents.

Un refrain bien connu

La tactique n’est pas vraiment neuve. Apple ou Meta l’ont déjà mise en place avec succès et ont retardé le déploiement en Europe de leurs outils d’intelligence artificielle en invoquant la complexité bureaucratique de la réglementation européenne pour se justifier.

Dans le même temps, depuis l’élection de Donald Trump aux États unis, la réglementation de ces nouvelles technologies outre-Atlantique est plus que légère.

Le pouvoir législatif américain étudie actuellement une loi, le One Big Beautiful Bill Act, dont l’une des propositions est d’interdire aux Etats américains toute nouvelle réglementation sur les technologies d’intelligence artificielle pour les dix prochaines années. A noter que le moratoire sur la régulation de l’IA vient d’être retoqué par le Sénat américain.



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