Aux États-Unis, la vague de licenciement de l’administration Trump frappe de plein fouet la recherche médicale. Ce mercredi 2 avril, au moins dix chercheurs de premier plan ont été brutalement licenciés du National Institutes of Health (NIH), l’agence fédérale américaine dédiée à la recherche médicale sous l’impulsion du secrétaire à la Santé Robert Kennedy Jr.
Parmi eux figure le Dr Richard Youle, mondialement reconnu pour ses travaux sur la maladie de Parkinson, récompensés par le prestigieux Breakthrough Prize, souvent surnommé les « Oscars de la science », raconte le magazine américain Wired.
Ces licenciements s’inscrivent dans un plan de réduction des effectifs touchant l’ensemble du ministère de la Santé. Vianca Rodriguez, porte-parole du NIH, a rappelé les précédentes déclarations du secrétaire Kennedy, notamment le projet annoncé la semaine dernière de supprimer 1 200 postes dans les domaines des achats, des ressources humaines et de la communication.
Près d’un quart des effectifs du NIH supprimé
Mais les coupes ne se limitent pas aux fonctions administratives : elles visent également des figures centrales de la recherche sur les maladies neurodégénératives, le vieillissement, le VIH, ou encore les troubles cérébraux infantiles.
Les chercheurs licenciés appartenaient à des instituts clés comme le NINDS (National Institute of Neurological Disorders and Stroke), où le choc est total. « Se séparer de 11 de nos chercheurs principaux… on espère qu’il s’agit d’une e…
