Zurich (awp) – UBS a réduit la somme mise de côté pour le règlement de litiges juridiques et affaires similaires l’an dernier. Fin 2024, les provisions à cet effet se chiffraient à 3,6 milliards de dollars, contre 4,02 milliards douze mois auparavant.
Sur l’année sous revue, UBS a consacré 2,13 milliards de dollars aux règlements de litiges juridiques, ressort-il du rapport annuel d’UBS publié lundi et a provisionné 321 millions à cet effet, alors que des provisions de 97 millions ont été dissoutes.
La plus grande partie des provisions financières ont été passées pour l’activité principale de gestion de fortune, Global Wealth Management, ainsi qu’au sein de l’unité Non-core and Legacy regroupant les activités non viables de l’ex-Credit Suisse dont UBS entend se défaire.
Parmi les litiges juridiques en suspens figure notamment l’affaire fiscale en France. La Cour de cassation a confirmé la condamnation d’UBS pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illégal dans le pays, mais la Cour d’appel devra se penchera à nouveau sur les peines et la réparation du préjudice de l’Etat lors d’un nouveau procès. La date de ce dernier n’est pas encore fixée.
UBS avait été condamnée en décembre 2021 à payer un total d’un peu plus de 1,8 milliard d’euros. Ce montant comprenait une amende de 3,75 millions, la confiscation d’un milliard d’euros et des dommages et intérêts civils de 800 millions. UBS avait fait appel de cette décision et avait alors provisionné 1,1 milliard d’euros pour cette affaire.
En outre, des plaintes d’anciens petits actionnaires de Credit Suisse en rapport avec la reprise par UBS et le prix d’achat payé à l’époque sont notamment en suspens. L’amortissement complet des emprunts AT1 de CS dans le cadre de la reprise d’urgence – ordonné par la Finma – pourrait aussi causer au numéro un bancaire helvétique des ennuis juridiques.
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