March 18, 2025
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La décision technologique d’héberger sur Azure le Health Data Hub, un entrepôt de données de santé public, a été décriée dès l’origine. Mais défendue par plusieurs gouvernements Macron et validée par la Cnil et le Conseil d’État.

La migration vers un autre environnement cloud n’en demeure pas moins une perspective. Le projet est rappelé par le Health Data Hub à l’occasion de la présentation de son programme de travail pour 2025.

Le HDH n’en revendique pas moins disposer à ce jour d’une “offre technologique à l’état de l’art satisfaisant les plus hautes exigences de sécurité.”

Mise en œuvre d’une solution intercalaire

La plateforme de données de santé est néanmoins engagée dans une démarche de migration vers un environnement qualifié de “souverain”. Dans ce cadre, elle indique intensifier “ses échanges avec les différents acteurs du cloud français.”

L’annonce d’une échéance n’est toutefois pas encore d’actualité. Plus loin dans son rapport, le Hub écrit ainsi continuer sa veille “sur les avancées du cloud souverain” et mener des travaux préparatoires à une migration sur une nouvelle infrastructure cloud.

Cette préparation doit d’ailleurs amener le HDH à opérer une étape transitoire de sa migration au travers de la “mise en œuvre de la solution intercalaire.” La plateforme de données de santé promet “une information régulière lors du franchissement des grands jalons.”

Le HDH “acteur clé” sur l’IA de santé

Pour les clouders hexagonaux, l’hébergement du HDH représenterait un succès, notamment commercial. La plateforme souligne que les projets qu’elle accompagne “peuvent être très intensifs en technologie”, certains nécessitant jusqu’à 300 téraoctets de données et plus de 500 gigaoctets de RAM.

En termes de volumétrie de données, le Health Data Hub affiche déjà 1 pétaoctet de données et un usage avancé de technologies telles que Spark. Figure à sa feuille de route 2025 l’objectif de maintenir la plateforme à l’état de l’art fonctionnellement et en matière de sécurité.

Cloud et infrastructure ne constituent pas cependant les seuls domaines d’intérêt technologiques du HDH. L’intelligence artificielle en santé figure en bonne place de ses priorités pour 2025. Le HDH entend en effet se positionner comme un “acteur clé de l’anticipation des usages émergents.”

Projet PARTAGES pour un LLM médical open source

“En 2025, il accompagnera des projets structurants comme PARTAGES, dédié aux modèles de langage appliqués à la santé, et SHAIPED, consortium européen pour le développement de l’IA médicale”, indique d’ailleurs la plateforme.

Portant sur l’IA générative, PARTAGES a été sélectionné dans le cadre de l’appel à projets “communs numériques pour l’IA générative”. Il réunit de nombreux acteurs de la santé, dont 20 établissements et deux fournisseurs technologiques, reciTAL et Mistral.

Le projet a pour ambition de développer 7 cas d’usage médicaux “à fort impact et réutilisables par l’écosystème”, grâce notamment à la conception d’un LLM génératif médical général open source en langue française.

Sur son cœur de métier, la donnée de santé et son partage, le Health Data Hub aura également beaucoup à faire en 2025. Le catalogue du SNDS, qui comprend 22 bases, “entre dans une phase décisive”. Le HDH prévoit de plus d’accompagner plus de 200 projets, en France et en Europe.



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