May 8, 2025
Fund

La start-up Nowos lève 6 millions d’euros pour investir dans ses usines à Lyon et aux Pays Bas


Fondé en 2019, le néerlandais Nowos (5,2 M€ de CA en 2024), expert de la réparation, de la réutilisation et du recyclage de batteries lithium-ion, vient de lever 6 millions d’euros. Ce tour de table, mené par le fonds d’impact franco-singapourien Shift4Good avec les néerlandais Fair Capital Impact Fund et Goeie Grutten Impact Fund, vise à accroître les capacités industrielles de l’entreprise, renforcer ses équipes et développer son maillage européen.

Doubler les effectifs dans le Rhône

Une part de ces fonds, à hauteur de 1 million d’euros, sera dédiée au site rhodanien, implanté à Amplepuis. Devenu trop exigu, ce dernier sera réaménagé, avec une augmentation des capacités de stockage et l’ajout de nouveaux équipements, et ce dans l’attente de sa relocalisation prévue dans la région lyonnaise. “L’idée est de se rapprocher de Lyon sans s’éloigner d’Amplepuis. Nous prospectons autour de Tarare. La construction d’un nouveau site semble plus probable qu’un aménagement d’un site existant, faute de bâtiments répondant à notre cahier des charges”, indique Ivan Wallaert, directeur administratif et financier de Nowos.

La start-up, qui emploie 80 personnes réparties à parts égales entre les sites d’Amplepuis (Rhône) et d’Amersfoort (Pays-Bas), prévoit de recruter 60 collaborateurs d’ici 2026, dont 40 dans le Rhône. En 2024, ses deux usines ont traité 310 tonnes de batteries, principalement issues de la micromobilité (vélos, trottinettes, scooters électriques). “80 % des batteries reçues peuvent être réparées”, souligne Alix Armour, directrice impact de Nowos.

En 2024, Nowos a réparé 310 tonnes de batteries, soit environ 90 000 unités couvrant 98 modèles différents
— Photo : Nowos

13 implantations en Europe d’ici 2030

Nowos entend aussi accélérer son expansion en Europe. Un nouveau centre de réparation devait voir le jour en Pologne fin 2025, pour se rapprocher de ses clients d’Europe de l’Est. Une implantation en Allemagne (plus grand marché en termes de micromobilité d’Europe) est également à l’étude pour 2026. “Onze autres implantations sont prévues d’ici 2030”, ajoute Ivan Wallaert. À moyen terme, le groupe vise un traitement annuel de 200 000 batteries, contre 120 000 aujourd’hui.

Diversification sectorielle et innovation numérique

Grâce à ce financement, Nowos prévoit aussi de diversifier ses activités. L’entreprise va étendre son savoir-faire à de nouveaux secteurs : équipements de manutention, stockage d’énergie, robotique, drones ou encore dispositifs médicaux.

Prins Doornekamp, PDG-fondateur et Alix Armour, directrice de l’impact de Nowos
— Photo : Nowos

En parallèle, l’entreprise investit dans des outils numériques pour optimiser le suivi des réparations, et travaille sur un « battery passport » permettant de mieux tracer le cycle de vie des batteries.



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