January 21, 2025
Energy

Flux Générator Energy veut redonner ses lettres de noblesse à l’installation photovoltaïque


« L’arnaque aux panneaux solaires, ce piège qui fait de plus en plus de victimes », titrait un média audiovisuel national en avril 2024, en écho aux multiples « démarchages abusifs ». « Ces pratiques malhonnêtes jettent le discrédit sur la profession », s’insurge Camille Candaes, fondateur en 2021 de Flux Générator Energy, entreprise moneinchonne spécialisée dans l’installation photovoltaïque.

« C’est un domaine qui m’intéressait particulièrement », livre le jeune entrepreneur qui s’est démarqué de son père Dominique, dont la société Flux Générator – « marque déposée » – exerce dans « l’optimisation des consommations électriques pour l’industrie ». « Outre les professionnels, j’avais la volonté de travailler avec les particuliers », livre Camille Candaes, appréciant les rapports de confiance établis avec eux.

Attractivité

Dans un contexte de tarification et de consommation électrique élevées, l’installation de panneaux photovoltaïques est attractive – malgré la baisse des aides de l’État – d’autant plus que le prix de revente de l’électricité photovoltaïque est encore assez élevé : 12,69 centimes d’euros/kWh (tarif de janvier 2025 pour une puissance de moins de 3kwc).

« On peut arriver à baisser de 40 % sa consommation d’électricité », assure, graphiques à l’appui, Nicolas Quentin, son « bras droit », ayant rejoint en 2023 cette entreprise de six salariés.

La baisse du prix des panneaux photovoltaïque (divisé par deux en cinq ans) – « un marché cannibalisé par la Chine » – n’est pas étrangère à l’explosion du marché ces dernières années, selon Camille Candaes, fidèle à son fournisseur européen basé à Léon, en Espagne. « Seuls les onduleurs sont achetés en Chine », souligne-t-il, privilégiant les onduleurs centraux aux dépens des micro-onduleurs « moins fiables ».

« Le marché marque toutefois le pas actuellement », note le jeune Moneinchon. En cause ? « Le contexte géopolitique, la frilosité des banques, la crainte de l’avenir ». « Ce qui nous fait beaucoup travailler, c’est le bouche-à-oreille », souligne-t-il, faisant de ce vecteur de communication, le meilleur atout publicitaire.



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