April 8, 2025
Wealth Management

Le pilotage du Green data for Health passe entre les mains de l’Anses


« Face à la triple menace – sur le climat, la biodiversité, la qualité de l’air – l’urgence est aussi sanitaire ». Pour que l’État soit “à la hauteur du défi de la santé environnementale”, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé le renforcement de l’action du Green Data for Health. Ce projet, initialement porté par l’Ecolab du Commissariat général au développement durable (CGDD), vise à analyser les conséquences des facteurs environnementaux sur la santé pour mieux les prévenir.

Afin d’améliorer les connaissances en la matière, cette “action phare ” du plan national santé-environnement (PNSE), dont la 4édition a été lancée en 2021, mise notamment sur la mobilisation de données. Concrètement, il s’agit d’encourager les synergies multi-acteurs afin de croiser les données environnementales avec celles concernant la santé. Le dispositif a ainsi consolidé une communauté de la donnée en santé-environnement, pour renforcer les collaborations entre l’administration, les acteurs locaux, les organismes d’expertises publics et le monde de la recherche ainsi que les professionnels de santé.

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Pour “renforcer” cette dynamique globale, une convention-cadre a été signée ce mardi 2 avril, mobilisant “14 acteurs publics au service d’un meilleur partage des données de santé environnementales”, selon les mots de la ministre. Dans le détail, les signataires sont le ministère de la Transition écologique (DGPR, CGDD), le ministère de la Santé (DGS, DRESS), celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (DGRI), l’Inserm, l’Anses, Santé publique France, l’Ineris, l’Office français de la biodiversité (OFB), le Cerema, l’Ademe, l’EHESP et le Health Data Hub.

“Cette mobilisation collective permettra ainsi de mieux connaître les impacts de l’environnement sur la santé, et de mieux agir en intégrant simultanément les bénéfices en termes de transition écologique et de santé dans les territoire”, précise le ministère de la Transition écologique.

Fin de la période d’incubation

Nouveauté notable : la coordination de la mission Green Data for Health sera désormais confiée à l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Comme le précise l’agence, le portage du Green Data for Health par l’Ecolab du Commissariat général au développement durable (CGDD) devait durer jusqu’à 2025, date de fin du 4PNSE, et jusqu’à “l’incubation du projet”. Désormais chargée de coordonner le dispositif après s’être portée candidate, l’Anses rappelle avoir été “impliquée dans le projet depuis son lancement, en tant que partenaire”.

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À savoir que la gouvernance, jusqu’ici partagée entre les ministères de la Santé, de la Transition écologique et de l’Enseignement supérieur et de la recherche, le restera : la signature de cette convention de coopération vient seulement “acter” cette gouvernance ouverte. “L’Anses a désormais la mission de coordonner cette dynamique collective, aux côtés de l’Inserm, Santé publique France, l’Office français de la biodiversité, l’Ademe et bien d’autres”, a ainsi annoncé Agnès Pannier-Runacher. Le projet pourra en effet accueillir de nouveaux partenaires au fil de l’eau.



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